Le 22 avril est depuis 2009 la journée mondiale de la Terre, un événement international soutenu par l’ONU pour promouvoir l’écologie. Cette année, elle a été marquée par une manifestation de scientifiques du monde entier, inquiets des positions de la nouvelle administration américaine sur ces questions. A Lyon, 600 personnes ont défilé entre la place Raspail et la place Bellecour.
Lyon n’est pas seulement la deuxième plus grande ville de France, c’est aussi une ville qui accueille un nombre très important de scientifiques. Rien d’étonnant qu’elle se joigne à la Marche pour les sciences, organisée en réaction à l’élection récente de Donald Trump et aux remises en question inquiétantes, notamment concernant le réchauffement climatique, qu’il a pu formuler depuis le début de son mandat.
A 14h, il y a du monde place Raspail, dans le 7e arrondissement : des femmes, des hommes, des enfants et même des cellules ambulantes ! Le soleil, la fanfare et la bonne humeur sont au rendez-vous. Le cortège s’ébranle lentement sous les platanes. Nous sommes 635 personnes, selon les organisateurs ! La marche longe les quais de Rhône avant de traverser la passerelle du Collège. Les discussions sont scientifiques bien entendues, mais pas seulement.
Petite frayeur au moment de la traversée de la passerelle. Même si la police a contrôlé le flux de manifestants, nous l’avons sentie fortement vibrer sous nos pieds, puis bouger de façon assez impressionnante. Vite, vite, on rejoint la rive d’en face. Et là, surprise, le célèbre aviateur-tagueur lyonnais écrit un immense « CO2 ? » dans le ciel.
Après avoir traversé la place de l’Hôtel-de-ville, le cortège rejoint la place Bellecour pour un temps festif. On aurait souhaité un peu plus de monde, mais plus de 600 personnes, ce n’est pas si mal pour une veille d’élection présidentielle
Les objectifs de la Marche pour les sciences
- Montrer le soutien et l’attachement des citoyens aux principes d’indépendance de la recherche.
- Défendre la construction des savoirs face aux opinions et idéologies préconçues,
- Affirmer la nécessité du dialogue entre sciences et sociétés.
- Exiger la prise en compte du travail scientifique dans les décisions politiques.
- Se poser ensemble la question de la place des sciences dans la société et initier des actions de culture scientifique.