Ce que nous avons retenu de l’actualité des neurosciences dans les médias grand public au cours des deux dernières semaines.
- Évolution. D’après les travaux de chercheurs de l’Institut des sciences de Cambridge, c’est une infection par un rétrovirus qui est à l’origine de l’apparition de la myéline, gaine protectrice de nos neurones, il y a 360 millions d’années. La contamination aurait touché l’ensemble des vertébrés à mâchoire. (Sciences et avenir)
- Neurobiologie. Comment parvient-on à l’orgasme ? Grâce à une activation parfaitement orchestrée de différentes régions du cerveau qui se conclut par un bouquet final : la libération de neurotransmetteurs. (The Conversation)
- Thérapie cognitive. Les thérapies cognitivo-comportementales permettent de désapprendre des comportements passés pour construire de nouveaux schémas de pensée plus fonctionnels. Mais modifient-elles l’activité cérébrale des patients? (France Culture, la Science CQFD, podcast)
- Musique et sciences cognitives. Des chercheurs américains se sont plongés dans l’œuvre de Bach qualifiée de « sommet de l’intelligence humaine » par des experts en sciences cognitives. La dynamique de l’information véhiculée par la musique mettraient en œuvre plusieurs modèles mentaux. (Les Echos, abonnés)
- Imagerie cérébrale sous IA. Certains troubles psychiatriques comme la schizophrénie se présentent différemment selon que le patient est féminin ou masculin. Grâce à l’intelligence artificielle, des chercheurs de Stanford ont réussi à prédire, dans 90% des cas, si le cerveau dont les images IRM montrent le fonctionnement appartient à une femme ou un homme. (Sciences et avenir, abonnés)
- Psychédéliques. La psychothérapie assistée par des psychédéliques permet de lutter efficacement contre l’anxiété ou les addictions, elle est à l’essai à l’hôpital Saint-Anne de Paris. Constitue-t-elle une révolution en marche ? (France Inter, podcast)
- Neurophysiologie. C.Elegans est un ver petit mais costaud, dont l’étude du système neveux sert de modèle pour comprendre les mécanismes cérébraux. Portrait robot du nématode nobelisé et devenu star des labos. (The Conversation)
- Neurobiologie. Des neuroscientifiques de Barcelone ont identifié les neurones à l’origine du mal des transports et en ont décrit le fonctionnement. Ils se situent dans le « vestibule », soit l’organe de l’équilibre situé dans notre oreille interne. (Cerveau et Psycho, abonnés)
- Acouphènes. Les premiers résultats d’une étude clinique française lancée en 2020 et portant sur 300 personnes victimes d’acouphène ont été rendu publiques. Ils montrent que l’attention et le plaisir à écouter de la musique sont altérés chez les personnes souffrant de ces « sons fantômes ». (Le Monde, abonnés)
- Dépression et mémoire. En utilisant les odeurs comme stimuli favorisant l’émergence de souvenirs, des neuroscientifiques de l’université de Pittsburgh ont amélioré la capacité de patients dépressifs à utiliser leur mémoire autobiographique. Essentielle dans le processus de guérison, cette capacité est altérée par la maladie. (Sciences et avenir, abonnés)
- Trouble visuel. La « prosopométamorphopsie » est une maladie se traduisant par des déformations visuelles chez ceux qui en sont affectés : les formes, la texture et la couleur des objets, comme les visages, sont distordus. Zoom sur ce trouble rare dont seuls 75 cas ont été aujourd’hui recensés. (Cerveau et Psycho, abonnés)