Ce que nous avons retenu de l’actualité des neurosciences dans les médias grand public au cours des deux dernières semaines.
L’info qui a fait le buz
Fin janvier, Elon Musk a annoncé que Neuralink, sa start-up, avait posé avec succès un premier implant cérébral sur un patient. A l’instar d’autres sociétés et chercheurs ayant déjà réalisé la pose d’interface cerveau-machine (ICM), Neuralink dit vouloir faire remarcher des patients paralysés, mais aussi rendre la vue aux aveugles et guérir des maladies psychiatriques comme la dépression. Alors que moins de 40 personnes dans le monde sont munies d’un tel dispositif, la technologie reste expérimentale.
- L’article de l’agence Science-Presse.
- La vidéo de HuffPotst
- L’article du Point (abonnés)
- L’article des Echos (abonnés)
Dans nos filets
- Satiété, ou pas. D’après une étude publiée dans la revue Nature, des neurones situés dans le noyau du tractus solitaire, une zone du tronc cérébral difficile d’accès, rythmeraient notre prise alimentaire en modifiant notre appétence pour les aliments. (Cerveau et Psycho)
- TND. Autisme, « dys », TDAH… Les troubles du neurodéveloppement chez les enfants, enjeu de santé publique ? Les spécialistes regardent la prévalence de ces troubles avec prudence et interrogent leur écho à l’école. (Le Monde, abonnés)
- Surdité héréditaire. D’ici l’été, un premier essai clinique visant à restaurer l’audition chez une douzaine de jeunes enfants par thérapie génique va être lancé. Une petite révolution. (Le Monde, abonnés)
- Dépression. Pour la première fois, des scientifiques ont pu repérer un signal électrique dans le cerveau qui permet de savoir avec fiabilité si un patient est en voie de guérison ou non. (Cerveau et et Psycho, abonnés)
- Cognition. La peur aide-t-elle à apprendre ? Pas sûr. En effet, les zones du cerveau activées en cas de peur sont différentes de celles utilisées pour résoudre un problème délicat. (The Conversation)
- Autisme. La recherche sur les troubles du spectre autistique a considérablement avancé au cours des 20 dernières années. Ils sont dorénavant mieux compris, diagnostiqués et pris en charge. Petit bilan de l’état de l’art. (CNRS, Le journal)
- Maladies neurodégénératives. Huntington, alzheimer et parkinson : ces pathologies pourraient débuter dès le stade foetal, d’après des chercheurs de l’Institut du Cerveau de Paris et de l’Inserm. Elles ne se manifesteraient à l’âge adulte qu’une fois les mécanismes de compensation cérébraux épuisés. (Le Point, abonnés)
- Sommeil. Les troubles du sommeil augmentent en fréquence avec le vieillissement. En cause, une possible désynchronisation de notre horloge biologique liée à une moins bonne perception de la lumière. (Inserm)
- Alzheimer précoce. Jusqu’au milieu des années 80, des enfants ont reçu une hormone de croissance extraite de cadavres humains et contaminée par des prions. Une étude vient de révéler que certains d’entre eux ont développé une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. (France culture, podcast)
- Épilepsie. De premiers essais cliniques visant à traiter l’épilepsie du lobe temporal devraient débuter cette année aux États-Unis. Une nouvelle approche qui pourrait aider les patients affichant une résistance aux médicaments classiques. (CNRS innovation)