Ce que nous avons retenu de l’actualité des neurosciences des deux dernières semaines dans les médias grand public.
- Écrans et développement. L’analyse d’une vaste cohorte d’enfants suggère que le contexte d’utilisation et l’environnement familial joueraient un rôle plus important que le temps passé devant un écran. (Inserm) Un résultat à prendre avec précaution, selon plusieurs spécialistes. (Le Monde, abonnés)
- Neurobiologie. Alors qu’on les croyait cantonnées à des fonctions logistiques, deux études récentes révèlent le rôle des astrocytes dans la mémoire, les mouvements, le traitement des odeurs et dans des maladies telle l’épilepsie. (Le Monde, abonnés)
- Mouvement. Une équipe de l’Institut du Cerveau publie une étude montrant ce qui se passe dans notre cerveau quand nous initions un mouvement vers l’avant. (Les Echos, abonnés)
- Langage. Comment nos idées, nos perceptions et nos affects s’articulent-ils pour produire une pensée ? Pour répondre à cette question, chercheurs et philosophes étudient l’hypothèse d’un langage de la pensée. Les explications de la psycholinguiste Isabelle Dautric. (Journal du CNRS)
- Maladie de Charcot. Dans les années 2010, 14 personnes de deux villages savoyards ont contracté la maladie de Charcot après avoir ingéré un champignon. L’analyse génétique du spécimen vient de révéler une méprise concernant l’identification de l’espèce. Ces derniers résultat. (Sciences et Avenir, abonnés)
- Dépression. Une étude montre que le risque génétique de dépression peut être lié à un risque génétique accru d’autres diagnostics psychiatriques. (Sciences et Avenir)
- Épistémologie. Dans son livre « Le Cerveau, machine à inventer », le neurologue Yves Agid décortique les mécanismes à l’œuvre dans le processus de réflexion des scientifiques. (Le Monde, abonnés)
- Santé. Pour le cerveau, le silence est d’or. Des études montrent le bienfait des moments de calme sur notre santé mentale. (Le Monde, abonnés)
- Dépression. Des chercheurs de Tours ont montré que le Meopa, un gaz médical à base de protoxyde d’azote, avait le potentiel de modifier rapidement les connexions dans le cerveau des patients dépressifs. (Université de Tours)
- Organoïdes. « Qualifier les organoïdes de “mini-organes” donne de faux espoirs aux patients, qui peuvent croire que des organes de remplacement sont d’ores et déjà cultivés en laboratoire », estiment un collectif de scientifiques dans une tribune . (Le Monde, abonnés)
- Coupe du monde de rugby. Ce que la science dit des commotions chez les joueurs de rugby. Inserm)