Ce que nous avons retenu de l’actualité des neurosciences de ces dernières semaines dans les médias grand public.
- Microbiote. Des scientifiques français ont découvert dans le cerveau de rongeurs des éléments du microbiote intestinal. Le dialogue entre flore intestinale et cerveau pourrait expliquer certaines maladies comme l’obésité. (France Inter)
- Cognition animale. Les singes et les humains pensent-ils pareil lorsqu’ils ne font rien? Non. Des chercheurs ont montré que le réseau du mode par défaut, associé à des capacités cognitives très élaborées chez l’homme, n’existe pas à l’identique chez le singe. (CNRS)
- Parkinson. Une start-up lilloise et le CHU ont engagé un essai clinique visant à tester un nouveau mode d’administration de dopamine directement dans le cerveau pour soigner les personnes atteintes de la maladie. (20 Minutes)
- Maladies rares. Grâce à une stimulation de la moelle épinière, des équipes suisses ont réussi à réduire de brusques chutes de tension artérielle responsables de syncopes chez une patiente. (Le Monde, abonnés)
- Parkinson. La greffe de précurseurs neuraux dans plusieurs zones lésées du cerveau permet de rétablir un réseau fonctionnel et de réduire les symptômes moteurs et cognitifs liés à la maladie. (Cortex Mag)
- Neurobiologie. Des chercheurs ont établi une courbe de croissance du cerveau, du fœtus au centenaire. Ces travaux révèlent notamment que la matière grise (neurones) arrive à son pic à 6 ans, contre 29 ans pour la matière blanche (connexions). (Sciences et Avenir)
- Alzheimer. 75 facteurs de risques génétiques identifiés pour mieux comprendre la pathologie, dont 42 n’ayant encore jamais été impliqués dans la maladie. (Inserm)
- Cognition animale. Des chercheurs viennent de montrer que deux espèces de poissons pouvaient additionner et soustraire de petits nombres. (Le Monde, abonnés)
- Cognition. Une équipe de recherche internationale vient de mettre en évidence que les capacités d’orientation des individus sont influencées par leur origine géographique. (CNRS)
- Cognition. L’esprit est-il une machine prédictive ? Introduction à la théorie du cerveau bayésien. (The Conversation)
- Alzheimer. Une étude montre la valeur prédictive de la protéine tau dans l’évolution de la maladie. (Inserm)
- Chronobiologie. Passage à l’heure d’été : peut-on s’attendre à un dérèglement de notre horloge biologique ? Spoiler : oui. (Inserm)
- AVC. Augmentation du risque d’AVC ischémique associée à certains médicaments destinés à soulager les nausées et vomissements. (Inserm)
- Maladie de Charcot. Un patient totalement tétraplégique a pu s’exprimer au moyen de deux électrodes implantées dans son cerveau et d’une interface informatique. (Science et Avenir)
- Cognition. Pourquoi les maths sont bonnes pour le cerveau : la chronique de Jean-Philippe Lachaux. (Cerveau et Psycho, abonnés)
- Langage. La communication gestuelle chez les singes est liée à une structure cérébrale similaire à celle qui traite le langage chez l’humain. (CNRS)
- Addiction. Entre 20 et 30% des patients suivis en addictologie présenteraient un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). (Le Monde, abonnés)
- Hypnose. L’équipe du professeur Lionel Naccache vient de rapporter une observation originale qui éclaire les mécanismes cérébraux et psychologiques de la suggestion hypnotique. (Institut du Cerveau)
- Coma. Restaurer la conscience grâce à une stimulation profonde du cerveau : une piste pour la recherche sur le coma. (Inserm)
- Schizophrénie. Au cœur de cette maladie, une altération de la signalisation de la dopamine. Entre autres pistes, l’étude des membranes des neurones pourrait permettre de mieux comprendre les soubassements biologiques de cette maladie mentale. (Les Échos, abonnés)